En maximisant l’espace vert, nous pouvons aménager le jardin communautaire en pleine terre (ou dumoins au niveau du sol, cfr pollutions éventuelles). Ce choix va offrir de grands avantages à la communauté, pour un usage et échelle bien plus simple, lisible et économie qu’en toiture (structure de toit à surdimensionner, système d’irrigation à prévoir, surchauffe, accessibilité et normes d’évacuation,…). La toiture du pôle de quartier peut dès lors devenir un espace biodiversifié pour les non-humains : oiseaux, insectes (dont des ruches pour les abeilles), plantes, … et pourra être utilisé également pour des aspects techniques (panneaux solaires, sorties de gaines, récupération des eaux de pluie).

Le programme est empilé dans une structure rationnelle à trois niveaux qui s’inscrit soigneusement dans le gabarit du tissu urbain environnant. Le volume compact proposé minimise l’encombrement au sol et les pertes de chaleur, tandis que la structure de base du batiment s’organise de manière intuitive, ouverte sur le quartier et adaptable dans le futur.

Nous positionnons les activités sportives aux étages, préférant les espaces des associations et d’accueil au rez-de-chaussée, en relation directe tant avec le parvis qu’avec le jardin public. Nous créons ainsi un bâtiment avec de nombreuses adresses au rez-de-chaussée, qui s’ouvre sur le quartier sur toutes ses façades. Le hall d’entrée central fait le lien entre le parvis et le jardin (mais aussi entre le rez-de-chaussée et les étages), et les auvents et ailes fabriquent des façades qui invitent, qui suggèrent, qui se dévoilent à moitié.